AB : LE MAG 01 du 15 juin 2018



paraît le 15 de chaque mois
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contact :
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manuscrits :
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NOS AUTEURS

Barbara Y. FLAMAND          * Alain MAGEROTTE                         * Georges ROLAND
Ghislaine RENARD               * Bernard GODEFROID                       * Marcel GHIGNY
Geneviève ROUSSEAU        * J-J DE GHEYNDT                             * Claude COLSON
Viviane DECUYPERE          * J-M MASSART                                  * Pascal WEBER
Damienne LECAT                 * Ron DORLAN                                    * Gaëtan FAUCER
Gh. DESCHUYTENEER      * VOUS ?

À ce jour, les Associations Bernardiennes comptent 45 titres à leur catalogue.
Ouvrages de fiction (nouvelles, romans), essais, théâtre et poésie.

ÉDITO                                                                                 

Voici donc le premier numéro de ce magazine, qui reflétera les activités de l'association, vous informera sur nos auteurs et vous apportera un peu de lecture.
Bernardiennes est un rassemblement d'auteurs indépendants, désireux de présenter aux lecteurs des livres de qualité, respectueux des règles tant littéraires, grammaticales que typographiques.
Bien que restant maître intégral de sa production, sans l'intermédiaire de maisons d'édition, chaque auteur doit cependant   se plier aux contraintes de qualité de la Charte Bernardiennes. À cet effet, le manuscrit initial doit être approuvé par un comité de lecture, qui après délibération lui soumet un avis motivé et circonstancié.
Le label éditorial Bernadiennes représente donc un "échange gagnant-gagnant"
pour ses auteurs.
Georges ROLAND


J'ai aimé

CHICAGO A LES BOULES                                          

un roman d'Alain MAGEROTTE
Il y a quatre états principaux dans l'existence : le sourire, le rire, l'éclat de rire et le mort de rire.
Il y a quatre moyens d'amener l'humain à ces états : le persiflage, l'iro-nie, l'humour et l'esprit. Les deux premiers sont à double tranchant : ils engendrent tant le rire que la souffrance ; les deux suivants dépendent de la culture, mais ne génèrent que des heureux.
Alain Magerotte est de ceux qui cultivent le mort de rire au moyen de l'esprit. L'humour, c'est du premier degré, l'esprit demande une relecture au second degré, et derrière la tarte à la crème on découvre profondément ancrée, une vision sans doute ironique, mais aussi empreinte d'une autodérision aussi sincère
que clairvoyante.
Esclaffez-vous à la première lecture, demandez-vous à quel point ce roman se moque de son lecteur, étranglez-vous de cette ironie cinglante ; puis, le livre fermé, interrogez-vous ;
— Il s'est fichu de nous ? C'est quoi, ce truc ? Une avalanche d'absurdités ? Alain est devenu fou ? Un premier roman comme un collector de non-sens et pourtant !
On réfléchit encore, parce que ce « truc » vous a interpellé. Une avalanche d'absurdités ? Comparez-la avec le quotidien, les journaux, les nouvelles, la tendance, et vous reformulez votre interrogation :
— Alain n'est pas si fou que ça. Un entassement de non-sens ?
Que nenni ! Ces personnages-caricatures ne sont pas loin de la réalité du quotidien.
« Chicago a les boules » est un roman déjanté, une farce policière, un pied de nez à la littérature détective étasunienne, un pavé dans la mare de la fiction-réalité et des effets spéciaux. Les super-héros sont devenus nains de jardin !
C'est aussi une source d'interrogation, comme aime la pratiquer Alain Magerotte : Guignol sort de sa boîte et vous côtoie sans vergogne.
Les personnages malmenés par l'auteur, poussés à la limite de l'antipathique, se révèlent en deuxième analyse des familiers croisés chaque jour dans le métro.
Un roman jubilatoire à lire sans modération, un jour de déprime.
Georges ROLAND
ISBN 978-2-930738-13-0
disponible sur commande dans toute librairie et sur notre
boutique en ligne
www.bernardiennes.be

PROCHAIN "J'AI AIMÉ" :
LA RÉCONCILIATION

un roman de Jean-Michel MASSART
Un petit blanc se construit d'une mosaïque de culture d'Afrique  

Centrale et d'éducation européenne.
Il observe, il engrange. Il rêve, il vit le présent. Il désire, il forge ses racines. Il prépare son devenir. Le jeune homme quitte
définitivement ses années ensoleillées pour l'inquiétante métropole. Comment va-t-il s'intégrer en pays étranger? À quoi s'accrocher en terre inconnue?

ISBN 978-2-930738-32-1 




VIENNENT DE PARAÎTRE CHEZ BERNARDIENNES : 

CHEZ CES GENS-LÀ...                      

un roman de Ron DORLAN
ISBN 978-2-930738-70-3
170 pages
 




MAI 69

un roman de Marcel GHIGNY
ISBN 978-2-930738-51-2
200 pages
 





EÏ BEN EK, EÏ BLAAIV EK

un essai de
J-J DE GHEYNDT
ISBN 978-2-930738-58-1
216 pages
 






LA FILLE DE NICOLAS
 
un roman de
Geneviève ROUSSEAU
ISBN 978-2-930738-57-4
314 pages
 




LA TRIANGULATION


théâtre de Gaëtan FAUCER
ISBN 978-2-930738-59-8
166 pages
 






LA PETITE BOUTIQUE DES SENTIMENTS


roman court de
Claude COLSON
ISBN 978-2-930738-48-2
138 pages
 






ELEVEN NOTES
littérature potentielle de
Pascal WEBER
ISBN 978-2-930738-56-7
150 pages
 





Tous titres disponibles sur commande en librairie ou sur notre boutique en ligne
www.bernardiennes.be
Sur demande info@bernardiennes.be, nous pouvons vous envoyer par mail notre catalogue pdf complet.
 

C'EST EN LISANT LEURS ÉCRITS QUE VOUS NOUS AIDEREZ À SOUTENIR LES AUTEURS
INDÉPENDANTS, ILS EN VALENT LA PEINE.
S'ILS SONT SOUVENT MÉCONNUS, ILS N'EN MANQUENT PAS MOINS DE TALENT.


LA PHILOSOPHIE "BERNARDIENNES"

La position d'auto-édité est indéfendable en solitaire, parce qu'elle ne s'inscrit pas dans l'acception d'un terme galvaudé : être un écrivain édité par un éditeur avec logo détectable de loin, avec pignon sur rue, casquette de Mécène désintéressé et palmes de la meilleure reconnaissance littéraire. Qui commence par vous retirer (à vous et votre descendance) tous vos droits sur votre travail, moyennant une aumône (qu'il appelle pompeusement royalties) et vous menace de pilon si votre livre se vend trop peu selon lui. Aujourd'hui, un auteur se juge à l'aune de sa rentabilité sur le marché.
J'ai donc imaginé une association innovante, où des auteurs responsables se prennent en charge, sous un label éditorial commun, avec une structure (comité de lecture, démarches administratives, site Internet officiel), une promotion commune sous un logo de plus en plus reconnu par le public, une présence dans les salons réputés et un gage de qualité littéraire et typographique répondant à une Charte.
Un milieu où c'est l'auteur qui consent une aumône à « l'éditeur ». Non pas un club élitiste, mais ouvert à tous ceux qui veulent agir pour leur travail, avec des armes dignes de leur esprit créatif.
Une synergie d'auteurs indépendants.
Georges ROLAND

DES AUTEURS INDÉPENDANTS

Chaque auteur dispose d'une page dédiée sur le site, où sont reprises les diverses informations le concernant.
Il gère lui-même les rapports avec ses lecteurs en leur envoyant les exemplaires commandés et en répondant directement à leurs questions.
Une boutique de vente en ligne permet au lecteur d'entrer en contact direct avec l'auteur.
Nous sommes présents sur les principaux salons en Belgique et chaque auteur est disposé à participer à une séance de dédicaces sur simple sollicitation d'un libraire.
Les prochains numéros reprendront soit la présentation d'un auteur, soit un extrait d'un des titres de notre catalogue.

LE BILLET D'HUMEUR D'ALAIN MAGEROTTE

Président de l'Asbl Associations Bernardiennes

LA FÊTE À LA BABALLE

Quoi ! J'hallucine... Pour gagner le Mondial, un belge sur dix serait d'accord de baisser son salaire ! J'aimerais savoir qui est ce con !...
Et voilà, comme tous les 4 ans, c'est reparti pour un mois de baballe non stop ! Cette fois-ci, les feux des projecteurs seront braqués sur un pays homophobe où l'on bafoue aussi sans vergogne les droits de l'homme, la Russie ! Mais, même si on a un peu râlé au début (histoire de se donner bonne conscience... mais pas trop longtemps quand même), tout cela a été vite balayé par l'amour immodéré, voire inconsidéré, pour le dieu foot... et puis, ô jouissance suprême, la Belgique participe ! Oyé, oyé... pardon... Olé, olé, préparez tee-shirts, maillots, écharpes, flonflons, confettis, chips, pizzas et carapils, que la fête commence ! C'est reparti comme en 86 diront les plus anciens ! J'imagine que ce sera pareil en 2022 quand ce "grand circus" se déplacera au Qatar, pays qui ne possède aucune référence footballistique mais qui représente une sérieuse manne financière ! Presque tous les jours, des esclaves (le mot est plus que jamais d'actualité) meurent dans des conditions de travail épouvantables sous un soleil de plomb ! Sûr qu'on gueulera un peu au début, mais après, tout cela sera vite balayé par l'amour immodéré; voire inconsidéré, pour le dieu foot
et cela, même si la Belgique ne participe pas... vous allez me dire que je me répète, et alors ?... L'histoire se répète bien, elle, pourquoi me gênerais-je ?...
23 galopins en culottes courtes, milliardaires, pardon, certains ne sont peut-être que millionnaires, férus de musique hip hop et de voitures de sport, 23 galopins en culottes courtes pris en photo avec sa Majesté Philippe Ier (mais oui, vous savez, celui qui a épousé sa logopède). Une photo qui pèse lourd, très lourd... l'équivalent en euros pour éponger la dette de la Belgique, rénover les écoles, réparer le tunnel du Boulevard Léopold II, enlever les échafaudages du palais de justice, payer des pensions correctes, remplacer le sinistre piétonnier, asphalter les routes, investir dans la culture et la santé,
supprimer les cours de rien, permettre aux gens qui vivent d'avoir un toit...
23 galopins en culottes courtes qui n'en ont rien à foutre de tout cela et... de vous ! Ne vous fiez pas aux séances de dédicaces et autres selfies, derrière tout cela, il y a un business juteux et des sponsors qui ne plaisantent pas avec les relations publiques.
Tiens, à propos de business, savez-vous que pour un maillot vendu à 70 euros, la couturière touche moins d'un euro ? Pas besoin d'être expert comptable pour calculer les bénéfices plantureux que font tous ces margoulins !
Alors, comment faire pour éviter l'inévitable ? Rien... car télés, radios et journaux se sont donnés le mot d'ordre : Pleins feux sur le Mondial de Russie ! L'occasion pour les médias de rivaliser de titres accrocheurs pour ferrer le "client". La RTBF propose "L'épopée russe"... allusion aux "poupées russes", vous l'aurez compris. En France, on parle de
"campagne de Russie"... curieux quand on sait la déculottée subie par la Grande Armée (celle de Napoléon Ier pour les non initiés) en 1812, lors de cette fameuse campagne de Russie...
Des studios transformés en cafés du commerce où les intervenants se lanceront dans des discussions à n'en plus finir.
Untel démontra le schéma tactique, un autre le défendra en se lançant dans une analyse tellement pointue que le téléspectateur finira par se demander si la physique quantique ne lui serait pas davantage accessible. En chacun de ces analystes, un génie sommeille...
Si vous parvenez à faire l'impasse sur lesdits médias, il y a la rue pour vous rappeler à l'ordre. Les drapeaux arborés aux fenêtres. Les posters des joueurs placardés un peu partout et qui ne risquent pas de défraichir sous les rayons d'un soleil plutôt timide pour la saison. Les horripilants coups de klaxon jusque tard dans la nuit en cas de victoire, les petits fanions tricotés avec soin et amour sur les rétroviseurs des voitures... sans oublier les casseurs qui profitent de la moindre occasion (défaite ou victoire, ils s'en moquent) pour foutre le bordel un peu partout ! En Belgique, le football est un des ciments
de la nation ! On nous serine les oreilles avec ça... est-ce pour légitimer les excès qu'il suscite ?
Pas sûr, le supporter lambda s'en bat les c... (pour reprendre l'expression de l'un de nos plus brillants footeux) car pour lui le foot est une drogue. Une drogue qui "l'autorise" à faire preuve d'un nationalisme exacerbé dans le giron duquel poussent comme des mauvaises herbes, le racisme, le communautarisme et même l'homophobie...
Cela dit, si la Belgique fait un Mondial d'enfer, pris dans le tourbillon d'une hystérie collective, les gens n'y verraient que du feu si d'aventure, il venait à l'esprit de nos gouvernants la mauvaise idée de faire passer des mesures impopulaires...
mais là, je crois que j'enfonce des portes ouvertes, c'est du réchauffé...
Par contre si les diables rouges tombent en enfer, c'est-à-dire que le retour au pays se fait plus vite que prévu suite à une élimination précoce... le con du début aura la chance de ne pas voir son salaire baisser...


VOTRE "SÉRIE" BERNARDIENNES... 

"Les Farfadettes" feuilleton par Georges ROLAND

ÉPISODE 1. LA COLLINE AUX BOULEAUX

Ils étaient onze, sur la petite colline. Semés sans ordre apparent, par on ne sait qui, sans doute par le vent. De grands bouleaux, fourchus, tordus, inclinés vers l’est par les bourrasques. Leur écorce morcelée ressemblait à des cierges oubliés, mal éteints, couverts de larmes de suif noirci.
L’hiver les dépouillait de leurs feuilles, et leur maigre tissu de branchettes givrées formait un décor de carte postale.
Ce n’étaient pas des mâts fiers, solides, défiant le vent et la pluie, comme perchés sur la proue d’un navire figé dans la grande plaine gelée ; pas plus que de gros chênes massifs, porteurs d’éternité. Leur maigreur, leur fragilité, leur vulnérabilité faisait craindre le pire. Rabattues vers l’est, leurs frêles branches semblaient se tendre vers un soleil qui ne se levait pas, sous la masse de nuages.
Onze bouleaux exposés, ravagés, aux branches meurtries par la force du vent. À peine faisaient-ils un peu d’ombre aux mois d’été. Mais c’était là, en ce lieu sans prétention, qu’elles avaient décidé d’établir leur campement. Ce n’était pas vraiment un lieu où souffle l’esprit : il n’y avait que le vent.
Rien, dans cette austérité monolithique, ne pouvait attirer ni animal, ni humain. On était à des kilomètres d’un lieu habité, à des heures de marche d’une source ou d’un point d’eau. C’était là qu’elles se réunissaient ; chaque soir on voyait leurs feux au sommet de la petite colline, piqués entre les bouleaux.
À partir de là, tout sort de l’ordinaire. Tant ce lieu était insipide, méprisable de banalité, tant ce qui l’habitait se révélait surréaliste, inimaginable, ou irréel.
Le feu. Le feu ne sortait pas de bûches de bois, il ne dégageait ni chaleur, ni vive lumière. C’étaient des langues ovales, de couleur jaune, orange, rouge parfois, qui flottaient dans l’espace, tournaient autour des êtres réunis là.
Les êtres. Comment les décrire, puisqu’ils étaient en constante mutation ? Humanoïdes, certes, parce qu’il faut bien une
base de comparaison. Ils avaient une tête, un tronc, se tenaient généralement sur leurs membres postérieurs. Donc
«debout» en langage anthropomorphique. Mais là s’arrête la similitude.
Leur taille variait sans arrêt. Tantôt ils étaient chauves, tantôt arboraient une tignasse hirsute rouge écarlate, tantôt encore une longue chevelure auburn. Ils changeaient de forme, de couleur, à volonté.
Les uns étaient assis, et semblaient méditer, d’autres, debout, brassaient l’air d’un geste lent des bras, d’autres encore dansaient avec les ovales de feu.
Les êtres. Étaient-ils ? Étaient-elles ? Rien ne les distinguait. Nous sûmes bien plus tard qu’il s’agissait exclusivement de femelles. Encore que le terme animal use là aussi d’une comparaison abusive. Elles étaient aussi bien capables de se changer en mâles, lorsque leur espièglerie le réclamait.
Nous les appelâmes simplement : les Farfadettes. C’est Gigondas qui leur trouva ce nom. L'honneur lui en revenait, puisque c’est grâce (?) à lui que nous découvrîmes l’existence des petites pestes. Il les appela ainsi parce que disait-il, les esprits dans son pays s’appelaient Farfadets, et que c’étaient des génies favorables aux hommes. On avait donc intérêt à flatter nos nouvelles connaissances en les baptisant d’un nom aux consonances agréables. Tout le monde regretta plus tard de les avoir ainsi nommées, parce qu’il n’y avait rien de bon en elles. Mais Gigondas persistait à croire qu’elles étaient les soeurs des lutins de son pays. Il prononçait leur nom avec l’accent chantant de Provence, et nous nous mîmes à espérer qu’un jour, nous parviendrions à les apprivoiser, à les rendre favorables. C’est pourquoi nous imitâmes Gigondas, et usâmes de l’accent provençal pour les nommer. Gigondas était parmi nous depuis plus de dix ans, mais n’avait rien perdu
de son atavisme méridional. Selon lui, les lutins qui peuplaient l’univers étaient tous bons et serviables, chantaient des chansons comiques et buvaient du Côtes du Rhône à grandes lampées.
Les Farfadettes se réunissaient parmi les bouleaux de la colline pour se raconter leurs occupations de la journée. Ce que nos Franglais appelleraient aujourd’hui un debriefing. Cette longue conversation nocturne les mettait en joie – si l’on peut dire – parce qu’elles avaient l’habitude de créer des situations difficiles pour les humains, mais très divertissantes pour elles.
Les Farfadettes ne se révélaient à personne, et nous n’aurions jamais connu leur existence, sans un événement particulier, dont nous parlerons plus loin. Elles étaient la discrétion même, bien que leur influence nous amenait maint déboire quotidien. Nous appelions ça la malchance, la vexation, ou tout simplement la maladresse, sans nous douter que les
Farfadettes nous jouaient des tours juste pour le plaisir de raconter la nuit notre embarras, nos sautes d’humeur, nos rages inutiles devant les objets récalcitrants.

(à suivre)

Associations bernardiennes asbl
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rédacteur en chef: Georges Roland
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